Financement de la famille d'accueil

Une personne s'étant vu confier, en tant que parent d'accueil soumis a certaines conditions, le soin des deux enfants d'un membre de sa famille par le ministère des Services communautaires, a communique avec le Bureau de l'ombudsman. Après un mois, le plaignant a indiqué que s'occuper de ses trois enfants a lui et des deux enfants qui lui avaient été confies lui causait des difficultés financières.

II a donc réclamé de présenter une demande pour devenir parent-substitut afin d'obtenir une aide financière auprès du ministère. Quelques mois plus tard, le plaignant a appris qu'un nouveau travailleur social s'était vu confier son dossier. Lorsqu'il a demande ou en était sa demande, on lui a dit qu'il n'y avait aucun dossier à ce sujet.

Il a indiqué que ses difficultés financières l'avaient amené par la suite à déclarer faillite et à annuler son mariage. II a de plus indique qu'une semaine avant le début du Programme de protection familiale de remplacement, les deux enfants en question étaient retournes a la maison. Le plaignant a en outre indique au responsable du travailleur social qu'on lui avait dit qu'il recevrait une compensation financière pour le dernier mois pendant lequel ii s'était occupe des deux enfants.

Un autre mois s'est cependant écoulé sans contact ni virement de fonds, ce qui a incite le plaignant à téléphoner au Bureau. Un représentant de l'ombudsman a parlé a un responsable régional de la prestation de services, qui a indiqué que le premier travailleur social avait dit en effet qu'une conversation avait eu lieu au sujet d'une demande de parent-substitut, mais qu'une telle demande n'avait jamais été faite.

Le responsable de la prestation des services a également confirme que le ministère avait accepté d'accorder une compensation financière au plaignant; cependant, en raison d'un problème technique, le virement n'avait pas été effectue. A la suite de l'intervention du Bureau de l'ombudsman, le plaignant a reçu une compensation financière et a été mis en contact avec le responsable de la prestation des services afin de discuter des conséquences, pour lui, des problèmes de communication qu’il y avait eu avec le service de première ligne.