Protection des adultes

Deux personnes ont communiqué avec le Bureau de l’ombudsman au sujet de préoccupations quant à la sécurité et au bien-être d’une personne âgée de leur localité. Ces deux personnes pensaient que l’aîné en question était à risque et ont donc déposé une plainte ou fait une demande auprès des services de protection des adultes.

La situation se rapportait à un problème intéressant en matière de confidentialité concernant plusieurs organismes et personnes. Selon les informations fournies par les plaignants, la personne âgée était dans l’impossibilité, en raison de ses capacités mentales, de consentir librement que le personnel de santé discute de ses soins avec ses amis ou sa famille.  

Le Bureau de l’ombudsman a donc déterminé qu’un suivi était nécessaire pour assurer la sécurité et le bien-être de la personne âgée. Un représentant de l’ombudsman a communiqué avec les services de protection des adultes pour s’assurer qu’ils étaient au courant de la situation. Entre-temps, les coordonnées des services de santé mentale et de protection des adultes avaient été fournies aux personnes ayant communiqué avec le Bureau. Le Bureau leur a de plus conseillé d’appeler la police en cas de problèmes immédiats liés à la sécurité de la personne âgée.

Le représentant de l’ombudsman a confirmé que les services de protection des adultes étaient au courant de la situation et estimaient que la personne âgée n’avait pas besoin de protection. Un renvoi avait cependant été fait aux services de soins continus. Le représentant de l’ombudsman a fourni des détails sur les allégations liées à la situation actuelle ainsi que les préoccupations concernant la santé et le bien-être de la personne âgée en question, y compris sur ses conditions de logement. Les services de protection des adultes ont indiqué qu’ils demanderaient à un employé d’examiner la situation et de communiquer de nouveau avec les services de santé mentale des personnes âgées au sujet d’une évaluation.

Le représentant de l’ombudsman a également communiqué avec le coordonnateur principal de la sécurité des aînés du programme de sécurité des aînés des Infirmières de l’Ordre de Victoria (VON). La situation a été décrite au coordonnateur, sans cependant donner de renseignements personnels, et celui-ci a confirmé que le programme de sécurité des aînés de VON pouvait fournir une aide. Le coordonnateur a indiqué que ses coordonnées pouvaient être fournies à toute personne qui appelait le Bureau de l’ombudsman et qui était susceptible de bénéficier des services de VON.

Le représentant de l’ombudsman a également communiqué avec le service des soins continus pour confirmer les services qui, le cas échéant, pouvaient être fournis à la personne âgée. Lors des contacts avec le service des soins continus et les deux plaignants, le Bureau de l’ombudsman a constaté qu’il y avait un problème de communication ou des malentendus au sujet de l’utilisation des installations de cuisine par le personnel du service de soins à domicile afin de fournir des repas à la personne âgée en question. La situation a été clarifiée, et le service de soins continus a indiqué qu’il ferait un suivi concernant la fourniture de repas à la personne âgée.

Après d’autres interventions par les services de protection des adultes, la décision a été prise de placer l’aîné dans un foyer de soins. Les plaignants ont par la suite indiqué qu’ils ne s’inquiétaient plus de la sécurité de l’aîné et que ce dernier semblait bien se porter.

Ce cas illustre l’intervention de plusieurs organismes et ressources pour traiter une même situation. Dans une situation stressante, il peut être difficile de savoir à qui s’adresser. Le Bureau de l’ombudsman peut aider à déterminer les intervenants concernés, communiquer avec ceux-ci et leur adresser des renvois, ainsi qu’établir les options et des ressources permettant aux plaignants de régler une situation.